Françoise Barré-Sinoussi

Après l’obtention de son doctorat, elle travaille pendant un an aux États-Unis, comme attachée de recherche pour la National Science Foundation. L’INSERM (Institut de la Santé et de la Recherche Médicale) la recrute ensuite en tant qu’attachée de recherche, chargée de recherche et enfin directrice de recherche. En 1983, aux côtés de Luc Montagnier et de Jean-Claude Chermann, elle examine et analyse de près le ganglion d’un patient atteint de lymphadénopathie généralisée, qui correspond aujourd’hui au stade « pré-sida ».

Ensemble et après plusieurs semaines d’observation, ils parviennent à la conclusion qu’ils ont découvert l’unique rétrovirus connu en France à cette époque, et publient un article sur le sujet. Aujourd’hui connu sous le nom de VIH, ils le nomment HTLV et l’observent pour la première fois au microscope le 4 février 1983.

Suite à cette découverte, Françoise Barré-Sinoussi organise et dirige toute une unité de recherche du laboratoire en 1988, pour poursuivre son travail sur le VIH. Elle prend notamment la tête des travaux de recherche pour trouver un vaccin contre le VIH. Françoise Barré-Sinoussi oriente ses recherches vers l’immunité innée et s’engage dans la lutte associative contre le VIH. Depuis 2017, elle est Présidente de l’association Sidaction.